Stefania Becheanu

Une soirée – 2 performances sonores, Stefania Becheanu et Violaine Gestalder se produiront au LEM avec pour la première Fragile et pour la seconde Solo pluriel. Au programme création sonore et expérimentale.

Fragile de Stefania Becheanu – musique de création et expérimentale, performance sonore / fieldrecording, capteurs, guitare, pédales d’effets

Avec Fragile, Stefania Becheanu interroge la relation entre la création plastique (installation d’objets : fils, cordes, capteurs, guitare …) et la création sonore (manipulation de ces objets pour produire des sons et du rythme afin de composer in situ une pièce musicale et enregistrements sonores) .
La guitare lui sert de fondation pour initier la construction de son espace sonore. Chaque corde est liée à un fil. Chaque fil possède une épaisseur ou une matière différente, ce qui change la sonorité et la gestuelle musicale et rythmique.
Elle utilise aussi des enregistrements de Violaine Gestalder au saxophone et Matthieu Naulleau au piano.

Solo pluriel de Violaine Gestalder – Musique de création, musique expérimentale, création plastique, dispositif sonore, interdisciplinarité

La relation est au cœur de mon questionnement artistique et personnel. 

Relation à l’autre, à soi, à l’espace, au son, au rêve, à l’imaginaire, au silence, à un support, à différentes esthétiques…  Je suis une musicienne à la croisée de plusieurs esthétiques, à la fois interprète de musique écrite, improvisatrice, riche de relations avec la danse, les arts plastiques. Comment mon sonore, ma trace, mon bâtissage personnel peuvent s’enrichir de l’alter, du différent et quel tissage cela fabrique-t-il ? Ou comment de l’idée de relation peut naître une expression personnelle, vivante, singulière, à la croisée de toutes ces influences. 

Comment le langage de l’autre peut rencontrer mon langage, comment les créativités interagissent, fusionnent et fabriquent de nouvelles créativités ?
L’idée n’est pas de figer un objet mais de travailler une matière vivante, palpitante, entre un compositeur et un interprète, entre un interprète qui devient bâtisseur, entre un musicien et un espace, un interprète et un support, un musicien face à son langage, riche des apports du langage de l’autre… 

 Comment les espaces peuvent fusionner et se nourrir mutuellement, être interdépendants. Rendre possible la co-construction et inscrire l’objet dans la matière vivante, en mouvement.

Samedi 5 novembre à 20h – Prix Libre – participation financière libre et consciente
Réservation conseillée